Vous aimerez cette dernière actu : Automobile : le fondateur de Rivian décrète l’état d’urgence
Vous aimerez cette dernière actu : Automobile : le fondateur de Rivian décrète l’état d’urgence

Vous aimerez cette dernière actu : Automobile : le fondateur de Rivian décrète l’état d’urgence

A nouveau, ce blog va porter à votre connaissance un article qui circule sur internet. Le thème est «l’automobile».

Le titre saisissant (Automobile : le fondateur de Rivian décrète l’état d’urgence) est évocateur.

L’auteur (présenté sous la signature d’anonymat
) est reconnu comme quelqu’un de sérieux pour plusieurs autres textes qu’il a publiés sur internet.

Les révélations publiées sont en conséquence évaluées crédibles.

Sachez que la date de parution est 2022-06-13 08:00:00.

Les grandes manoeuvres ont démarré chez Rivian. Le constructeur automobile électrique, qui a perdu 70 % de sa valeur depuis son introduction en Bourse en novembre dernier à 25,50 milliards de dollars , a entamé une réorganisation générale dont le but est d’augmenter considérablement les capacités de production. Première conséquence de ce « shake-up » : le départ du vice-président chargé de l’ingénierie industrielle, Charly Mwangi. Cet ancien cadre de Tesla avait supervisé la mise en production des premiers modèles de Rivian, le pick-up R1T et le SUV R1S.

Les débuts de ces modèles sont mouvementés. En mars, la société a dû revoir à la baisse ses prévisions de production, à seulement 25.000 véhicules cette année. Moitié moins que ce qui était prévu à l’origine. Elle s’est justifiée en citant les pénuries de semi-conducteurs qui frappent le secteur, ainsi que les autres perturbations de la chaîne logistique.

Dégringolade en Bourse

Les jeunes pousses du secteur ont davantage souffert pour s’approvisionner que les constructeurs historiques. Rivian doit batailler parmi les filières de lithium ou de semi-conducteurs, où la situation mondiale est déjà extrêmement tendue. « Evidemment, il y a beaucoup de défis. Mais le plus important, et de loin, ce sont les pièces détachées », affirmait récemment le jeune patron et fondateur de Rivian, RJ Scaringe.

Mais Rivian a aussi commis quelques erreurs stratégiques. La société a provoqué la colère de ses clients en augmentant ses prix, y compris sur les véhicules déjà précommandés. Sur certains modèles, la hausse a pu atteindre 20 % ! La direction a finalement fait machine arrière et RJ Scaringe a dû s’excuser platement. Les tarifs à la hausse ne s’appliqueront qu’aux nouvelles commandes.

« Nous n’avons pas été bons dans nos explications la dernière fois, cela ne fait pas de doutes. Mais nous regardons à long terme et nous prévoyons d’autres hausses de prix, comme nous en avons vu dans tout le secteur automobile », s’est justifié le patron de Rivian. Plusieurs problèmes ont aussi touché les batteries, l’airbag… et ont nécessité le rappel de 500 pick-up le mois dernier.

Ces difficultés se sont rapidement traduites dans les performances financières, commençant à semer le doute chez des investisseurs jusqu’alors dithyrambiques sur le potentiel du constructeur. En mai, Ford, l’un des actionnaires historiques , a ainsi vendu 15 millions de titres. Au premier trimestre 2022, Rivian a publié une perte nette de 1,6 milliard de dollars… pour un chiffre d’affaires de 95 millions. La sanction a été brutale : la capitalisation boursière a été divisée par trois depuis le début de l’année.

La production décolle enfin

Simple correction pour une société valorisée 160 milliards de dollars peu après son entrée en Bourse , et qui pesait alors davantage que les deux constructeurs historiques Ford et General Motors réunis ? Ou premier grand fiasco de l’ère des véhicules électriques, dans un secteur où Lordstown ou Lucid Group peinent également à confirmer les espoirs suscités ? La barre peut encore être redressée et ce sera la tâche du nouveau directeur des opérations, Frank Klein, tout juste débarqué de l’équipementier canadien Magna International.

Rivian a l’avantage, par rapport à d’autres nouveaux entrants de l’automobile, d’avoir les reins solides. Son introduction en Bourse record, l’an dernier, lui permet de disposer encore de 17 milliards de dollars de cash. Ce qui pourrait lui permettre de tenir, à ce rythme, jusqu’en 2025. Il est aussi soutenu par son principal client, Amazon, à qui il doit livrer 100.000 vans électriques d’ici à 2030.

Son usine de Normal, dans l’Illinois, ne tourne pas encore à plein régime mais a déjà nettement augmenté ses capacités. Elle pourrait fonctionner une centaine d’heures par semaine au cours du deuxième semestre, quatre fois plus qu’actuellement. Et un deuxième site de production doit voir le jour en 2024, en Géorgie. La société a aussi musclé son management, en débauchant par exemple Tim Fallon chez Nissan, où il était à la tête d’une usine dans le Mississippi.

Pour RJ Scaringe, les objectifs ne sont pas hors de portée. Les difficultés sur la chaîne logistique commencent à s’estomper. Selon le jeune patron (39 ans), le constructeur a, par exemple, réussi à régler ses problèmes d’approvisionnement en aluminium. Et il aime rappeler que Tesla, il y a quelques années, a subi les mêmes déconvenues.

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